Sixième édition pour ces soirées La, devenue label en moins d’une saison et
destinées à présenter une scène nationale en pleine ébullition.




PIGALLE : Où est-il mon moulin de La Place Blanche ? Et Menilmuch ? Et les
ombres des amants de la Butte ? Et les p’tits métiers de Paname, hein, où
qu’ils sont ? Comme en leur temps les goualantes, le répertoire de Pigalle a
encaissé de plein fouet l’Haussmanisation de la Chanson Française pour finir
par rejoindre, dans la grande passoire mémorielle collective, la mythique
qu’il nostalgeait. On aurait pu y voir une consécration sans doute, voire
même un projet artistique. Mais, si Pigalle revient sur scène aujourd’hui,
c’est que les liens indéfectibles qui lient les chansons à leurs réalités sont
plus complexes que le récit qu’on en fait. Ces liens-là se jouent définitivement
entre ceux, artistes et publics, auxquels les dites chansons, transmises
de lèvres en lèvres, appartiennent.




Au programme de cette soirée on retrouvera également CARAVAN PALACE –
marieuse interlope qui tente, comme aux heures lascives d’une guinguette
d’entre deux guerres, les accouplements, passionnés à défaut d’être licites,
des musiques électronique et du swing manouche – MERLOT – chanteur de
Baobab pour une escapade dévolue à un répertoire de “chansons d’amour…
et de haine” qui s’inscrit dans une certaine tradition banlieusarde – et
SALSEDO, en rupture de Silmarils pour évoquer d’étranges accointances
mexicaines.




Eine Legende kehrt zurück. Pigalle um den sympathischen Hosenträgerhelden
Francois Hadji-Lazaro, bekannt auch von der Kultband Garcon Boucher, hat sich
kürzlich neu formiert und sogar neue Songs geschrieben.

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