{{OSOSPHERE 2004}}




{{vendredi 01 octobre 2004}}




{Le quartier de La Laiterie investi et mis en scène. 2 nuits entièrement consacrées aux musiques électroniques (techno, house, dub...), 6 dance floors, plus de 40 DJ, live act, formations et intervenants.}




{{LE DELTA / Grande Salle(20h30-24h00)




COLDER 21h30-22h15


!!! (chk chk chk) 22h45-23h45}}




{Tombée de nuit sur l'Ososphère}




L'ambiance crépusculaire sied
à Colder, projet dans lequel Marc
Nguyen se laisse aller à conter ses
dérives dans un paysage vinylique
enraciné dans l'après-punk. On
connaît sans nul doute les
moindres chemins de traverse qu'il
a empruntés mais c'est ici le récit
de ce contemplatif qui offre le
voyage.




A Sacramento, dans l'Illinois, il
n'est pas certain que l'on se soit
donné le temps de flâner ainsi.
Question de nature sans doute. !!!,
rassemblement iconoclaste de slackers
hypercatifs, propose ainsi une
musique qui, tout en visitant ostensiblement
ses passés, en mixe sans
vergogne les perspectives ; quitte à
pogotter les lignes de fuite dans une
quête résolue de frénésie extatique.




{{LE DELTA / Grande Salle (00h00-06h00)




Gallen 0h00-1h00


T.Raumschmiere-live 1h00-2h00


Thomas Shumacher 2h00-4h00


Grenn Velvet 4h00-6h00}}



{Gotha sur le Delta}




Les britons, qui s'y connaissent
en la matière, nommeraient cela
"freaky-groovy pump beat style" ;
Jack de Marseille se régale de son
Screen Scratcher, Ososphère
ouvre à Gallen les portes de son
Delta.




Comme le Comte de La Fère se
faisait appeler Athos, le Berlinois
MARCO HAAS, fondateur du label
Shitkatapult (APPARAT, RECHENZENTRUM,
STATIC LOUNGE...), a
choisi T.RAUMSCHMIERE pour nom
de scène. Quelque noble sang punk
coule sans doute dans les veines de
ce Vicomte de Bragelonne de l'électronique,
héritier de l'esprit puisque
la lettre est sans doute morte et dont
l'activisme bouscule avec une fougueuse
élégance l'ordre établi des
dance floors.




De ses études en faculté de chimie,
Green Velvet conserve sans doute
la rigueur dans le processus d'expérimentation;
dans son amour de fils de
Chicago pour le funk il puise élasticité
du geste et sens de l'ultimate
groove. Intuitifs, spontanés, ses mixes
sinueux emportent les dance floors
dans le vert velours d'un univers schizophrène
dont il semble seul mesurer
les tenants et les aboutissants. Un
velours sur lequel s'est déjà joué et
se joue encore une part de la jeune
histoire des musiques électroniques.




Entre une inclinaison certaine pour
les fondamentaux venus de Detroit et
l'obsession de toujours plus ancrer sa
musique dans le son de l'époque,
Thomas Schumacher tient le cap, celui
qui l'installe dans le gotha des DJ du
moment.




{{LA GALERIE / Hall (00h00-06h00)




LOGISTIC rec.


Alex DJ set 0h30-1h30


Fym & Diane- live 01h30-2h30


Cabanne (live and Dj) 2h30-3h30


Daniel Bell Dj set 3h30-6h00}}



{Logistic pour La Galerie}




" In groove we trust " pourrait être
devise à orner le blason du label
Logistic. Né dans la houle des rave
des early 90's, le collectif trace pourtant
sa route à partir de points cardinaux
liés à la black music (jazz, funk,
hip hop) avant de lancer le label dans
les océans enchaînés de la production.
Le plateau présenté par Logistic
dans notre Ososphère tient bon le
cap puisque nous y retrouvons
Cabanne - timonier du Label
Télegraph et compagnon de bordée
de Ark, Richie Hawtin ou Akufen,
Daniel Bell - qui figure à la proue de
la scène minimale de Detroit, Fym
au live tout en improvisations et gîtes
contrôlés et Alex.




{{L'ABYSSE / Molodoi (22h20-06h00)




Mouloud 22h20-23H35


Pest 00h00-01h00


Ty 01h25-2h25


Mike Ladd 02h50-03h50


Missil-dj set 4h00-6h00}}



{Ninjattitude et réminiscences
hip hop pour nuit en Abysse}




Mouloud, désormais quatre sur scène, a répondu du tac au tac et avec enthousiasme à notre proposition de faire découvrir nouvel album et nouvelle formule live en même temps.




...aaah Pest... iconoclaste, loufoque,
second degré, méticuleux, hip
breakbeat, non sense hop... la peste
soit de la définition lorsqu'il n'y a qu'à
se ruer sur le dance floor pour se laisser
emporter par le fleuron de l'écurie
Ninja Tune !




Mike Ladd, est un enfant du hip
hop au sens où la Beat Generation a
eu ses enfants du jazz. Il a pris la
route, cherchant le it électronique là
où tant d'autres s'obstinent à tenter
d'usiner de pauvres hits. Les poings
dans les bacs à disques troués, il se
rêve cheminant en clochard céleste,
ayant le bonheur de voir ses traces
croiser celles de Mingus, Coltrane ou
Hendrix.




Certes, Ty est le fer de lance du
hip hop britannique ; mais pas
que... En fouillant les sillons, ce type
a sans doute récupéré quelque
chose de l'âme de Marvin Gaye. On
ne saurait faire meilleur usage de
tels trésors.




" ultime self-made woman ",
" bouillonnante fille des Cathares ",
" Djette but not midinette "... qui a
cru que cette nuit en Abysse se terminerait
en douceurs languides avec
Missil, parcourra le web et s'attendra
à un set à la dynamite mixant ragga,
hip hop et électro dans la plus explosive




{{LE MÔLE / Petite Salle Laiterie(21h30-04h00)




Nouvelle Vague 21h30-22H45


Elk- live 23h00-0h00


Vienna Scientists IV- 00h00 04h00
five years of solid grooves:
Jürgen Drimal & Fred Scholl}}




{Les spleens jubilatoires
d'un Môle alangui}




De la sémantique en toute chose...
Notamment au cœur du projet de
Marc Collin et Olivier Libaux qui prend
pour point de départ la synonymie
translinguistique entre les termes
Bossa Nova, New wave et Nouvelle
Vague ; un projet qui les voit donc
recycler, sur un mode alangui et en
tendre écho d'une révolution cinématographique
qui les a sans doute marquées,
une douzaine de pépites tirées
du répertoire de leurs années 80....




... années 80 qui servent également
de point d'ancrage mental à
Elk, duo formé au détour d'un
dance floor par les douces moitiés
Thomas Schumacher et Caitlin
Devlin et qui, depuis, aime à laisser
dériver langoureusement son set
de scène en scène.




A entendre les productions Vienna
Scientists de Jürgen Drimal, on se
prend à croire à un nouvel esprit viennois.
Echo de modernes turpitudes
vécues sous les lambris pesants de
splendeurs passées, il se joue downtempo,
sur charpentes dub ou hip
hop, et est traversé d'effets électroniques
dont la limpidité semble révéler
un incomparable spleen.




{{LE DÔME / Hall des Chars (20h30-5h00)




Mei Tei Sho 20h30-22h


Kaophonic Tribu 22h30-24h


The Bug-live 0h30-1h45


Pendulum + Mc Verse 02h00-03h30


Le Lutin 03h30-05h00}}



{Où, en son Dôme, l'Ososphère
rend compte de la vitalité
de la vibration reggae
dans ses déclinaisons électroniques.}




Dub traboulesque, reggae canut,
afro beat rhodanien, hip hop Croix
Rousse... Meï Teï Shô offre, depuis la
capitale des Gaules, une relecture
transversale des cartes d'Afrique.
Avec quelques autres Meï Teï Shô a
fait du Rhône le fleuve qui charrie les
vibrations les plus positives de France.




Transe débonnaire pour la
Kaophonic Tribu ; on se souvient de
leur dernier passage en terre strasbourgeoise
et d'une foule accélérant
joyeusement, encore et encore, à son
corps demandant, la scansion " didjéridoo,
djembés, dununs / infrabasssss,
electrobeats / mélopées,
syncopées ". jusqu'à s'oublier.




Electro ragga pour The Bug, projet
d'un Kevin Martin moitié hyperactive
de Techno Animal, que l'on croise
plus qu'à son tour en compagnie de
Bill Laswell, John Zorn, Kevin Shields,
Anti-Pop Consortium, Porter Ricks,
Godflesh ou Alec Empire... Last but
not least, Andrew Weatherall, Adrian
Sherwood, Aphex Twin aiment The
Bug.




" Intelligent dancefloor music "
pour le collectif australien Pendulum ;
figure de proue du moment de
l'Internationale Drum'nBass, ses productions
trustent charts et awards,
trustent les Dance Floors.




Jungle du petit matin, enfin, pour
Le Lutin, précurseur et pilier de la
scène du sud-ouest, dont les mixes
associent technique et feeling.




{{LA ROCAILLE / Lisière (23h45-5h00)




Dj Zebra 23h00- 24h00


Sex in Dallas 0h00-0h45


Spektrum - live 01h00-02h15


Dj Zebra 02h15-04h00}}



{Egrillards regards dans le miroir pour
mélangistes de tous crins}




Amateur, à n'en pas douter, de libations
d'arrière-garage, DJ Zebra
conjugue ostensiblement son abécédaire
rock sur le mode électronique.
Résident du Pulp pour les soirées rock
"Dans mon garage" (spécialité bootlegs),
sociétaire de Ouï FM, il ouvrira
et clôturera cette nuit en coin.




Quelques relents des ambiances
lourdes et poisseuses des cabarets
de Friedrichstrasse hantent certainement
les chansons de Sex in Dallas ;
regards lourds, rimel sur fard et sans
dessous dessus, leur électronique
égrillarde transpire le stupre et décade
joyeusement. Sex In Dallas synthétise
sans doute les humeurs de
l'époque en une impeccable bande
son pour névroses ricanantes.
Décadons, décadons donc !




C'est une autre mythologie torve,
celle des clubs glauques new-yorkais
du début des années 80, qui raisonne
dans la musique de Spektrum.
Fascination donc pour cette époque
où le punk tentait d'embrasser le funk
pour se trouver un sexe peut-être,
groove qui s'invente dans le chaos
apparent, sens du drame joué dans
l'insouciance, Spektrum a la classe
de ne pas confondre référence et
déférence.

Plus d'infos très vite sur le site officiel OSOSPHERE 2004:

cliquez ici

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{ {{OSOSPHERE 2004: PROGRAMMATION ARTS NUMERIQUES}}



{programmation définitive le 1 septembre.}




{{LES INTERVENTIONS ARTS NUMERIQUES - ARTS PLASTIQUES - DANSE :}}

Programmation en cours

{{« WALLPAPER MUSIC # 4 »}}{SEBASTIEN ROUX} - création / installation




Chargé de développement dans l'équipe acoustique des
salles de l'Ircam (Paris), Sébastien Roux a développé des
objets externes max/msp destinés au moteur de synthèse
d'effet de salle de l'Ircam.
Pour Ososophère, le Wall Paper de Sébastien Roux se présente
pour la première fois dans son concept originel puisqu'il
investit une pièce entière, en l'occurrence et dans
un joli clin d'œil, une salle de cours bien connue des élèves
du Conservatoire National de Région (installé pour quelques
mois encore sur le site de La laiterie).
Le matériau sonore reproduit par les murs/haut-parleurs
est le résultat d'une collaboration entre Ivan Solano, clarinettiste,
compositeur de musique électroacoustique et
élève dans la classe de composition de Ivan Fedele au
Conservatoire National de Strasbourg, et Sébastien Roux,
compositeur de musique électronique. La disposition singulière
des sources sonores propres à Wallpaper music #4
a incité les deux musiciens à porter une attention particulière
au caractère spatial de leur composition.
Les quatre murs sont couverts d'un papier peint original,
conçu par la graphiste Claire Moreux, issue de l'Ecole
des Arts Décoratifs de Strasbourg et membre du collectif
Digital Baobab. Le motif utilisé se veut comme une
réponse plastique aux éléments sonores proposés par les
musiciens.
http://digitalbaobab.net




{« Le paradoxe ressenti par chaque visiteur quand il entre dans la pièce est
l'apparente absence de sources sonores en dépit de la musique qu'il entend.
En effet, le son est produit par les quatre murs de la pièce, qui agissent
comme des haut-parleurs. La sensation d'étrangeté, induite par l'abstraction
de la source, est accentuée par le caractère diffus de la lumière qui se
répand dans la pièce tel un parfum.
Par son principe de dématérialisation de la musique,Wallpaper music #4,
s'identifie comme un espace en marge dans le cadre du festival, qui s'écarte
du concept de la performance scénique et questionne ainsi les différents
postures et niveaux d'attention que met en jeu l'écoute musicale. »}




{{« SPECTRES »}}{CECILE BABIOLE} - installation




Après s'être consacrée à la réalisation vidéo et l'animation
en images de synthèse, Cécile Babiole s'est orientée
vers la création d'environnements dynamiques privilégiant
les manipulations en temps réel de l'image et du son
et leurs interactions. Son travail a été distingué par de
nombreux prix : Imagina, Images du Futur, Ars Electronica,
Festival de l'Audiovisuel Muséographique, Festival de
Locarno, prix de la SCAM, bourse Villa Médicis hors les
murs, Festival Transmediale Berlin, Stuttgart FilmWinter
and Expanded Media Festival ...




Recréée pour Les Nuits Electroniques de l'Ososphère,"Spectres" est une installation vidéo qui prend sa place
dans l'espace public et au cours de laquelle Cécile Babiole
met en scène la projection de personnages fantomatiques
dans différents contextes urbains. Ces spectres, translucides
et lumineux semblent dessinés au rayon X. Entre
imagerie médicale et pictogrammes animés ils hantent et
arpentent sans fin l'espace de projection, et viennent
écrire sur les murs du site de La Laiterie une sorte de
chorégraphie minimale. Ils tombent, au ralenti et traversent
le cadre des fenêtres, d'étage en étage, sous les
yeux des spectateurs d'Ososphère.




{{« CIRCULEZ Y'A RIEN A VOIR »}}{CECILE BABIOLE} - installation


www.babiole.net




" Circulez y'a rien à voir " est un dispositif interactif,
sonore et visuel réinventé pour interpeller le public de
l'Ososphère. Le spectateur, en circulant d'un espace à
l'autre de l'Ososphère traverse la portion de site située
devant l'installation et génère des images et des sons
par son simple déplacement. En effet, son mouvement,
capté par une caméra et analysé en temps réel, est
converti en motifs graphiques et en modulations sonores.
Si personne ne bouge, aucun son ni image ne sont produits.
Circulez, donc, sinon, il n'y a rien à voir !




{{« LA BYRINTHE Fragment suivant (dans l'O)»}} projection / installation
{SILVI SIMON & LAURENT BERGER} -




Silvi Simon, cinéaste plasticienne, et
Laurent Berger, "responsable de quelques
films mouvementés et d'installation de son
et de lumière bon marché dans divers villages
européens", nous proposent une
nouvelle étape de leur promenade en multiprojection
cinématographique (super 8
& 16mm) .

"{La byrinthe se nourrit de notre
présence, de notre corps, nous plonge dans
ses images en mouvement, nous perd dans
ses écrans flottant".} Après une première installation
en 2003, La Byrinthe poursuit son
aventure poétique dans l'Ososphère et se
déplace pour investir un nouvel espace du bâtiment
du Conservatoire National de Région,
d'habitude voué à d'autres circulations.




{{« VOUS ETES AILLEURS »}} : signalétique urbaine
{MATHIEU LINOTTE}




Que diantre, puisque l'on se réapproprie l'espace urbain
investissons également son mobilier !
Mathieu Linotte détourne les "sucettes" qui éclairent nos
quotidiens de citadins à la recherche de “vous êtes ici”
pour suggérer les autres ailleurs que recèle le périmètre
de l'Ososphère.




{{« 25 MILLIMETRES DE DIAMETRE »}} - édition
{Collaboration entre PIERRE BELOUIN (mise en badges et projections) et THIERRY DANET (texte)}.




Un texte de 6000 mots est décliné - avec un soin graphique
à la hauteur de la mythologie attachée à l'objet - en
autant de badges distribués aux spectateurs d'Ososphère
à leur entrée sur le site.
Sous la forme d'un cut-up en mouvement, le public devient
porteur à la fois du sens premier du texte et, au hasard des
circulations et stationnements, d'autres sens qui s'étaient
cachés à son auteur même.
Ce dernier avançant à visage découvert, le texte original est
projeté sur le site afin que chacun puisse s'y référer.
www.optical-sound.com





{{« SUDDEN INSIGHT - ECLAIR DE LUCIDITE »}}{PIERRE BELOUIN} -




Pierre Belouin est artiste plasticien et éditeur, il dirige le label
multi-plateformes Optical Sound, édite des badges d'artistes
chez Pin-Up badges, et expose régulièrement son travail.
Pour Ososphère, il investit à nouveau le bâtiment de La
Laiterie-Artefact, rue du Hohwald, mettant en lumière sur la
façade et les fenêtres d'indicibles grouillements d'insectes,
révélés par des éclairs lumineux intermittents et tout aussi
naturels.
L'orage approche donc, mais que se passe-t-il avant la
tempête ?
Tant en tant que spectateur que membre de l'équipe,
Pierre Belouin est un familier de La Laiterie-Artefact ;
aussi a-t-il saisi au bond l'occasion de mettre en lumière
ce questionnement, ce fourmillement entre intérieur et
extérieur de la structure.


www.optical-sound.com





{{TELE OSO}}
{ANTOINE NEUMANN - LOIC ROBINE - DAPHNÉE LEGRAND - PASCALE RISMONDO}




Depuis 3 ans l'Ososphère se dote d'une chaîne de télévision
éphémère, OSO TV, qui est réalisée et émet en direct
sur le lieu du festival. Dans un esprit qui doit tant à
Desgraupes qu'à Rouxel, l'équipe de OSO TV réinvente
une télé que l'on croyait perdue depuis les grandes heures
de l'ORTF et présente un programme - inédit et réalisé
entièrement en direct - de créations vidéos et de points de
vue sur la manifestation. La remarquable particularité de
OSO TV est d'être silencieuse ; ceux qui nostalgent le
temps du cinéma muet se réjouissent ainsi de cette révolution: la première télé muette de plein air.
Pour ceux qui ne pourraient se rendre dans l'Ososphère,
le programme de OSO TV est diffusé en direct sur
www.ososphere.org


www.ososphere.org



TV OSO sera mise en situation par Olivier Godat qui, pour évoquer son travail,
aime à citer Sollers préfaçant Bukowski : ‘{'La civilisation, ou ce qu'il y
en reste, n'est pas du tout en train de renaître mais de se tasser, de se décomposer,
de se décharger et Bukowski n'a pas d'autre choix que de lui répondre
du tac au tac avec le maximum de violence, à bout portant ‘'}. Entre simplicité
et recherche, efficacité et poésie, brutalité et raffinement, Olivier Godat aime
à construire entre les antonymies qui, à la relecture, n'en sont plus.




{{COPEAUX MEMOIRE - FABRICE RISSER}}_création / installation




Mécanicien tourneur de formation, s'immergeant dans
les techniques de coupe du métal, Fabrice Risser s'est
pris depuis 10 ans à jouer sur la gamme des diverses
conditions d'usinages pour réaliser des sculptures à partir
de copeaux d'acier, cette " erreur industrielle " devenue
tremplin de ses imaginaires.
Nous lui avons proposé de placer son univers en surarchitecture,
se déployant à partir de celles du site, investissant
les escaliers extérieurs, unissant les bâtiments et
les espaces dans une poésie de chutes métalliques et
d'ombres projetées.
Fils d'agent de La SNCF puis apprenti tourneur visitant
les entrepôts et ateliers du quartier pour y livrer des pièces,
Fabrice Risser fréquente depuis son enfance le quartier de
La Laiterie - qu'il a connu dans sa période d'activité industrielle
; à l'entendre l'évoquer, on se doute que son intervention
sur Ososphère laissera sans doute transparaître
quelque chose de cette mémoire des lieux.




{{« POINT DE VUE SUR LA CREATION DIGITALE »}}PRAKTICA.NET & {ZENIGY} //// {{BD4D (PRAKTICA) - http://bd4d.praktica.net}}




proposent de jeter un regard appuyé sur une création
digitale dopée par les évolutions du net. Cette exposition
déployée sur 10 écrans sera évolutive tout au long des 2
nuits. Des graphistes seront sollicités pour réagir en direct à l'actualité de l'Ososphère et proposer un ensemble de créations " sur le vif ".


Ce point de vue sera étayé, le vendredi après midi, par un
BD4D, évènement qui a vu le jour à Londres (Ryan Shelton
et Ryan Carson) début 2002, et rassemble depuis régulièrement
des acteurs du Webdesign au cours de soirées
de présentation.




www.praktica.net



www.zenblade.com



www.bd4d.com





{{RADIO COMMUNE EMERGENCES/OSOSPHERE}}
projet présenté en commun par {Les Nuits Electroniques de l'Ososphère et Le Festival Emergences} (Villette numérique)




Radio En Construction s'attelle cette année encore à la création
d'une radio temporaire commune aux deux événements
et alimentée en direct depuis les divers sites physiques
investis par les deux festivals. Ce programme radiophonique
thématique sera retransmis sur internet en streaming audio.
Ce programme vient s'inscrire autour des axes éditoriaux
des événements. Il permet
-de les présenter au public avant la manifestation
-d'accompagner leur diffusion sur le lieu même de l'événement
-d'accompagner le temps où ces événements s'inscrivent
dans la ville
Ce projet de programme est pensé spécifiquement par
rapport aux événements, leurs enjeux (notamment enjeux
communs) et concepts et les structures qui les proposent.
Il est ainsi à la fois une création radiophonique
autour de l'événement et un média spécifique qui permet
d'en préciser les intentions, le contexte, le propos.




{{VIDEO-CONFERENCE: « performances artistiques en réseau - historique, actualité & devenir »}}Projet porté par {ANNE ROQUIGNY et présenté en commun par Les Nuits Electroniques de l'Ososphère et Le Festival Emergences} (Villette numérique)/ MODÉRATRICES : ANNE ROQUIGNY À PARIS ET LAURENCE RILLY À STRASBOURG




Coproduit par Le Festival Emergences (Villette numérique)
et les Nuits Electroniques de l'Ososphère, cette conférence
en simultané depuis le site de l'Ososphère et la
Maison de La Villette permettra de faire un point sur la
question de la performance artistique en réseau.
Le dispositif de la conférence (visioconférence par le net)
est bien entendu lui-même au cœur de la question portée
par celle-ci. Eléonore Hellio, Maria X et Véronique Godé
articuleront un historique et un panorama de l'actualité
des performances artistiques en réseau et proposeront
un point de vue prospectif sur leur devenir. Une série de
Les Nuits Electroniques de l'Ososphère à Strasbourg, Sat
à Montreal, Kibla à Maribor, V2 à Rotterdam, Le Festival
Spectropolis à New York.
Activé depuis les deux sites, Le Générateur Poïétique
d'Olivier Auber proposera aux publics de la conférence
une application immédiate et poétique des principes de
celle-ci. Si, bien entendu, l'outil sert à déclencher des
actes de création collective, l'expérience proposée par
Olivier Auber porte depuis 1986, d'autres enjeux, dont la
longévité n'est pas le moindre.




{{«VIS À VIS»}}PROJET PRÉSENTÉ EN COMMUN PAR
LES NUITS ELECTRONIQUES DE L'OSOSPHÈRE ET LE FESTIVAL EMERGENCES (VILLETTE NUMÉRIQUE)
Ososphère et Emergences ouvrent en commun une fenêtre
audiovisuelle placée au cœur de l'événement ; depuis La
Laiterie, la vue strasbourgeoise se perd en Emergences,
depuis la Villette, l'œil plonge dans l'Ososphère. Entre regards
miroirs, œils en coin, vis à vis et vice versa, les publics des deux manifestations conversent les yeux dans les yeux.




{{« SE TOUCHER TOI »}}{Gregory Chatonsky}
intervention artistique en réseau présentée en commun par Les Nuits Electroniques de l'Ososphère et Le Festival Emergences (Villette numérique)




" Se toucher toi " est une installation dans deux espaces
d'exposition et sur Internet. Le dispositif consiste en un jeu à trois: on entre dans une pièce et on voit l'image vidéo
d'un paysage calme. On manipule alors la souris placée à
proximité et les mains d'un homme et d'une femme commencent
à se caresser. Nous jouons avec cette représentation
du contact rendue possible par le déplacement
de notre souris. Puis les deux mains se dérobent à notre
pouvoir et se meuvent indépendamment de notre mouvement
manuel. C'est qu'ailleurs, sur Internet ou dans un
autre espace géographique, un double de l'installation
fonctionne et qu'une autre personne manipule le dispositif.
Nous voyons ainsi le résultat de cette opération, comprenant
en retour que quand nous avions vu notre propre
déplacement, les autres espaces le diffusaient. Nous prenons
"la main" sur chacun des lieux. 12 séquences vidéos
composent cette installation.


gregory.incident.net





{{"SLOW-SCAN"}}
{Par le collectif Fluctuant ESP. Eleonore Hellio, Jaques Fivel à Paris




Emergences et Ososphère installent un bureau de liaison basse-technologie
par le procédé slow-scan, un des premiers visiophones noir & blanc à
pouvoir être connecté à un téléphone normal. Cette machine envoie une
image fixe toutes les 6 secondes et a été utilisée par de nombreux artistes
dans les années 80 dont les membres du réseau expérimental du C.A.F.E
(Communication Access For Everybody) Electronique International.
Les spectateurs des deux manifestations peuvent donc brouiller quelques
minutes la perception de l'espace-temps puisque, en correspondant par ce
procédé vintage, ils retrouveront ainsi les sensations grisantes expérimentées
par leurs ancêtres des années 80.


http://www.eternalnetwork.org/esp




{{"DM-STREAMWARS"}}intervention artistique en réseau présentée en commun par {Les Nuits Electroniques de l'Ososphère depuis La Laiterie, Le Festival Emergences (Villette numérique) depuis La Maison de La Villette et Arborescence sur Marseille - Aix}




DM STREAMWARS est un jeu 3D en réseau entre La
Laiterie à Strasbourg, la Maison de la Villette à Paris et
l'Ecole des Beaux-Arts d'Aix, qui se déroule dans le cadre
d'un univers virtuel élaboré à partir de la modélisation de
ces 3 lieux.
Depuis des accès sur le site ou via Internet et chaque
joueur est invité à choisir un
avatar pour naviguer dans un
environnement de jeu
détourné, d'architectures
samplées vectorisées, et
informatisées, parasitées et
traversées par des flux d'informations
chaotiques. Irc,
streaming, fil de syndication,
robots de recherches texturent
le monde d'une masse
de données brutes.
PIRATES et CORSAIRES affrontent les ayants droits de l'industrie
musicale dans la grande bataille du copyright. La
guerre est déclarée et l'espace public privatisé sert de
champ de bataille.
Choisissez votre camp, vous devrez de node en node survivre
aux nombreux pièges.
- Vous êtes un pirate duCyber-Espace,}et réfugié dans
des zones d'ombres du réseau vous vous battez contre les armées d'avocats des lobbys qui menacent de tout
confisquer, pour préserverlesbiens communsplanétaires.
- La propriété intellectuelle et le droit d'auteur sont en
danger. A vous de déjouer les ruses des internautes désobéissants.
Anéantissez les réseaux p2p grâce à vos soutiens
influentset soyez le sauveur de la création artistique
et le parrain de l'éthique sur le réseau.
Observation des réseaux,
analyse et filtrage du trafic,
surveillance des mots-clefs,
déconnexion des contrevenants,
trousseau d'encryptage,
imposture, Spam, virus,
le rapport de force ne laisse
que peu de chance à l'utilisateur
néophyte ou simple
consommateur.
Les publics des 3 manifestations
- Ososphère, Emergences & Arborescence - sont appelés
à entrer dans cet univers virtuel et à y évoluer ; ils s'y croiseront
et y croiseront également un certain nombre
d'événements dont des incrustations vidéo en temps réel. Ces
parcours dans cet univers virtuel sont retransmis sur grand
écran dans l'espace public des manifestations, et donnent,
dans un clin d'oeil inversé, aux acteurs de cet espace physique
un point de vue sur sa représentation virtuelle.


http://streamlab.info/streamwars




{{"DM-NOMUSIC"}}


PROJET EN RÉSEAU PRÉSENTÉ EN COMMUN PAR
LES NUITS ELECTRONIQUES DE L'OSOSPHERE ET LE FESTIVAL EMERGENCES (VILLETTE NUMÉRIQUE)




Performance Audio/Vidéo 3D en réseau pour Unreal
Tournament
DM-NOMUSIC est une carte de jeu pour Unreal Tournament
détournée en synthétiseur sonore. En se déplaçant, les
participants traversent les sons disposés dans l'espace ;
leurs combats selon les règles propres au jeu, génèrent
ainsi un environnement sonore unique, le temps de
quelques "Frags".
Laboiteblanche et Carl.Y s'affronteront lors d'un combat en
trois manches.
Laboiteblanche et Carl.Y sont co-fondateurs du (((NOMUSIC)))
Festival, un tournoi audio online de 24 heures réunissant
des participants de la planète entière.


http://www.nomusic.org

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{{Die elektronischen Nächte "Ososphere 2oo4"
Freitag, den 1. und Samstag den 2. Oktober}}

Am ersten Wochenende im Oktober treffen sich wieder französiche wie internationale Künstler aus sämtlichen Genres der elektronischen Musik in und um die Laiterie in Straßburg bei den elektronischen Nächten "Ososphere 2004". An zwei Abenden steigt das filigrane Kunstwerk aus Bands, Acts und DJs Performance. Das Festival ist nicht nur einfach „Techno“, wie man es aus eintönigen Dorfdiskotheken kennt. Bei uns kommen verschiedene Künstler aus den unterschiedlichsten Stilen der neuen elektronischen Musik zusammen. Das Publikum kann auswählen aus Hard Tek, House, Transe, Ragga, Dub, Groove, TripHipHop, Elektro-Pop und Elektro-Rock. Im Sinne des Credos der Laiterie, auch jungen und noch unbekannten Musikern eine Chance zu einem Auftritt zu geben, lädt „Ososphere“ wie jedes Jahr Newcomer ein, die vielleicht oder sogar sicher in nächster Zukunft zu den Großen ihrer Musik zählen werden. In diesem Jahr besonders zu beachten sind „!!!“, Homevideo und Sex in Dallas. Die Franzosen feiern sich selbst mit einheimischen Künstlern wie den Peuple de l'Herbe, Manu le Malin und den Troublemakers. Sie werden auch bald den Weg über den Rhein antreten und in deutschen Clubs für Furore sorgen. Bereits voll etabliert in der Szene sind Bands wie Green Velvet, Phoenix oder die Freestylers. Wenn sie beim Festival auftreten werden, dann wird der Saal beben. Und worauf darf der Teutone beim Festival stolz sein ? Auf Thomas Schumacher, auf T. Raumschmiere und auf Tiefschwarz.
In angenehmer Atmosphäre kann zwei Nächte lang ausgiebig gefeiert und gechillt werden. Eine genussvolle Verbindung zwischen den Sounds der europäischen Großstadt-Clubs und traditioneller Festivalkultur.