D.M Collins de L.A Records a déclaré, à propos de The Shrine : « The Shrine est un jeune trio de freaks psychés aux cheveux longs qui pratique le pool-skating…ils jouent fort, vite, et leur musique évoque le heavy des 70’s et des 80’s. Ils sonnent comme je n’ai jamais entendu auparavant ! ».
Qui viendrait prétendre le contraire sur la foi des faits et gestes de ces trois rejetons des amours illicites et débridés des Freakbrothers avec les Groupies Crews d’un certain âge d’or électrique ?

Horisont puise son inspiration dans une malle à fripes et une poignée de carnets de route laissés en l’état par quelque quarteron de heavy-freaks fauchés, en pleine chevauchée (sauvage, forcément sauvage), par les armées synthétiques des 80’s. Reprenant le flambeau à mains nues malgré les braises, Horisont, combo nordique au sang chaud, porte la parole électriques de par le monde et redonne de personnelles lettres de noblesse à une bannière «heavy » flottant de nouveau dans l’air du temps.

Vacillant sans trembler entre l'élévation psychédélique du doom et la furie du hardcore et du punk old school, le groupe Satan's Satyrs (intégrant le bassiste de Electric Wizard) attaque la croute terrestre à la fuzz. Il vient pour la première fois sismer  la scène de La Laiterie.