En 67, le rock à San Fransisco, c'était un tas de beatnicks qui voulaient changer
le monde avec des fleurs. En 97, ils ont des enfants qui, bien sûr, leur ressemblent
plus qu'il n'y paraît à première écoute. Prenez Swell par exemple...
plus rock que Jeff Buckley, plus rauque que Eels, ils font partie de cette génération
de musiciens US qui, sur le registre de l'émotion, remettent en cause
l'indigence de l'American " Way of life ".
Instrumentation aventureuse, chanté-parlé opaque, pleins et déliés à la beauté
souvent menaçante, l'Encre présentée ici en ouverture de soirée n'est sans
doute guère sympathique : la musique de Yann Tambour semble en effet trop
personnelle pour se soucier de ses affinités avec le monde extérieur.




Hier kommen die „Godfathers of Lo-Fi“. Mild-melancholisch wie ein schöner Herbsttag
klingt die Musik. Das sind Songs für Romantiker. Ein schöner Mix, nur ein paar
Millimeter diesseits der Kitschgrenze und gerade deshalb so groß.
avec

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