A juste mesure entre science et spontanéité, entre art et artisanat, entre
candeur et savoir faire, se baladent une kyrielle d’objets pop – et notamment,
pour ce qui nous intéresse ici, de chansons qui, à peine écrites,
investissent le monde par la grâce des réseaux spécialisés et des élans du
coeur. Parmi elles, n’en doutons pas, quelques unes sont signées Vampire
Weekend.


Peu importe sans doute que l’aventure soit partie de l’écoute d’un disque de
musiques malgaches par une bande d’étudiants en musicologie du Campus de
Columbia ; et peu nous chaut, ou à peine en tous cas, que Vampire Weekend
soit devenu la bienheureuse incarnation du dit campus pour les observateurs
en manque de mythologie post velvet. Peu importe qu’une Afrique
sans doute totalement fantasmée soit convoquée ici comme inspiratrice et
matrice d’une démarche toute new yorkaise.
Ce qui compte avant tout c’est cette belle spontanéité, délicieusement nonchalante,
c’est ce talent mélodique, faussement candide, face auxquels on
baisse toutes les gardes avec une joie que l’on croyait perdue.




Das sind starke Melodien, die diesen Mix aus Afrobeat und Indiepop so charmant
machen. Dazu kommt der Sänger Ezra Koenig mit seinen Musikern sehr stark daher.
Vampire Weekend aus New York saugen kein Blut, sie blasen Musik in die Ohren
der Fans.




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