On aurait pu laisser The Streets pour mort, tombé au morne champ d'honneur de la
bataille de St Hype, après un album à classer au rang des disques médias. Fait sur
l'instant et pour l'instant, ras la gueule d'influences éphémères, imprégné jusqu'à
la moelle des sons du moment ... tellement attaché à son époque qu'il en tirait
une part de son urgence. Pas plus de mémoire que d'histoire ; ni passé simple
ni passé composé ; l'époque comme contexte et essence même de la musique.
The Streets is not Dead, donc, et vient en terre strasbourgeoise présenter un nouvel
album dont d'aucuns attendent tout.

Coole Posen sind nicht sein Ding. Lieber schlurft Mike Skinner a.k.a.
The Streets mit hochgezogenen Schultern und Händen in den Taschen über die Bühne.
Dazu erzählt er in seinen „HipHop in A Garage Way“ Geschichten über verloren gegangene
1000-Pfund-Noten, Freunde, denen man nicht trauen kann, und kaputte Fernseher. Das ist
hitverdächtiges Poetry-Kauderwelsch.

Le site officiel de THE STREETS:

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