Nous vivons un Internet formidable : entre quelques pages à penchants homonymiques (notre ami égyptien bien entendu mais également le groupe de recherche créé en 1996 au sein de l'IReS, Institut de Recherches Subatomiques, le titre de la chanson interprétée par Patrick Fiori dans "Le Prince d'Egypte", et les photos de la portée de chiots issus du lévrier du même nom (Ramses pas Fiori) se cachent ces quelques mots "Peut-on seulement écrire juste des mots pour rire ? (...) Faut-il serrer les poings ou remettre à demain ? ". Issus d'une chanson de Ramses, ces quelques lignes sont emblématiques d'un groupe qui a refusé de se laisser enfermer dans une catégorie "chanson festive bastringue" qui lui tendait pourtant les bras. Remettant sans cesse avec plaisir et conscience l'ouvrage sur le métier "Ramses, c'est dix ans de plaisir ! On est avant tout une bande de copains ê l'origine, avec l'envie de monter sur scène, et jusqu'à maintenant on est comblés. Dans toute cette période de travail sur l'écriture du dernier album, on s'est posé la question de savoir ce qu'on allait faire sur scène. Uniquement transpirer, partager quelque chose avec des gens ou aussi avoir quelque chose à dire ? Le texte de "Je pisse dans un violon" se demande si on en fait assez ou pas, s'il est facile d'être sur scène à proclamer des choses...". Ramses partagera l'affiche avec Ben, Étrange homme-orchestre - mais symphonique s'il vous plait - qui a décidé de mettre ses rêves pop en musique. Tout au long de compositions toutes personnelles, il convoque ainsi les fantômes de héros vivants mais déjà panthépopisés pour les asseoir à la table de ses rêveries.