{MORIARTY} : Les apparitions de Moriarty mettent en scène le fantasme du relaisauberge
– rassemblement hétéroclite, quasi hors du temps, de voyageurs, dont
l’identité se résume au premier abord à la poussière glanée le long des routes
qu’ils viennent d’emprunter avant que l’intimité de la table ne révèle peu à peu les
cicatrices, fêlures et secrets portés au creux des doublures surpiquées. La chanson
est alors propice au récit, forme folk pour se raconter en parlant d’autres que soi –
visages soit-disant anonymes croisés au hasard des pérégrinations.




F.M. : « La pop étant élastique, c’est un terrain idéal pour repousser les limites. J’ai
tendance à être très prolixe, comme une fontaine qu’il faut canaliser. Je m’amuse
avec les mélodies comme un enfant sur un toboggan. » Engagé dans une relecture
« de chambre » du format pop-song, F.M. poursuit l’aventure sur scène en se
produisant accompagné d’une formation composée d’une guitare, d’un alto, d’un
violon, d’un violoncelle et d’un cor.




H-Burns : « Le folk est un univers dans lequel je baigne depuis toujours. J’ai simplement
eu l’occasion de faire sur scène ce que je faisais quotidiennement dans mon
salon. (…) Il n’est absolument pas question ici d’un quelconque plagiat mais plutôt
de la diffusion d’une culture commune qui s’est imprégnée de l’histoire d’un pays,
d’une région. » Le guitariste du groupe Don’t Look Back explore, en format « de
voyage », un amour de la musique folk qui se lisait en creux dans le nom de cette
formation aux penchants post-rock.




PONEY EXPRESS : aventure musicale du couple formé par Anna Berthe (auparavant
chanteuse de Tétard) et Robin Feix (bassiste de Louise Attaque) Poney
Express joue la légèreté pop et la référence cinématographique pour parcourir
les fantasmatiques étendues du Grand Ouest.




CHAPEL HILL : Nathan Symes a grandi entre Strasbourg et Boston, explorant
avec la jolie distance de l’individu un bain culturel dont la puissance mythologique
berce nos siècles. Cet itinéraire d’un enfant du rock - comme d’autre le
furent du jazz - est devenu aventure collective sous le nom de Chapel Hill et jette
aujourd’hui, depuis Strasbourg, des regards avertis sur cette Amérique que nous
aimons tant sillonner depuis que le vinyle nous chante en deux minutes et trois
accords des histoires aussi intimes que transcontinentales.




Die Amerikaner waren die großen Abräumer auf dem Festival „Printemps de Bourges 2006“
mit einem burlesken Folk, in den sich Rock und Indie mischen. Klingt nach stylischem
Ohrenschmaus.




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