Joni Mitchell aura donc marqué son siècle dans une discrétion qui ne fait
qu’ajouter à son mystère. La muse de Crosby, Still and Nash – dont elle
accueilli les balbutiements quasi clandestins dans sa mythique maison de
bois - est devenue l’inspiratrice d’une génération de chanteuses qui se saisit
aujourd’hui du folk pour tresser ses intimités avec celles des passés d’Amérique
et, depuis San Francisco ou Nevada City, se lancer sur une route réouverte
il y a peu par Chan Marshall. Ainsi Mariee Sioux dont les chansons se
teintent parfois d’inspirations amérindiennes (quoi d’autres ?) ; ainsi Grace
qui s’offre quelques détours par les crossroads ou Emily Jane White dont la
sensibilité refuse les sensibleries, quitte à frôler les meurtrissures…
Quant à Chris Garneau (« bouleversant » selon le qualificatif d’un Philippe
Dumez que l’on sait économe de superlatif) et Dale Grundle (ancien chanteur
et compositeur des Catchers qui révèle ici son nouveau projet The Sleeping
Years), ils tiennent leur rang dans cette soirée qui cousine avec les belles
heures de Greenwich Village.


C’est donc dit, l’époque sera pastorale ou ne sera pas.




Eine starke Sängerin geht mit ihrer akustischen Gitarre auf Tour. Mit ihren gefühlvollen Songs ist
Mariee Sioux unterwegs, um Herzen zu erwärmen. Puristisch, herzlich und gefühlvoll. Mit dabei
zwei Schwestern im Geiste des Folk.




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