Jehro s’est sans doute inventé un monde à partir des fragments d’une enfance
passée, dans les pas d’un père compositeur, à courir les rues de Marseille
telles qu’écrites quelques décennies plus tôt par Albert Londres, au
creux de ses pérégrinations au long cours sur les routes d’une planète qui se
découvrait alors moderne et peut-être pour la première fois globalisée.
Il l’aura profilé lors d’une immersion de pure bohème dans le Londres des
late eighties pour le ciseler en groupe avec Solo ou lors de sa participation au
projet Marathonians qui le voit collaborer avec Edwin Starr ou Toots.
Si elle s’ouvre à toutes les inspirations, sa Cantina Paradise refuse le piège de
l’auberge espagnole et tire sa cohérence d’une signature qui vaut déjà style.




Citoyen et conteur aux racines métissées, Jesers nourrit son univers musical
de ses rencontres aux multiples cultures, proposant un voyage autant en
chanson world qu’empreint de poésie urbaine. Avec «J’aimerais qu’on sème»,
son nouvel album, il nous invite à bord d’un nuancier coloré et positif qui raconte
ses racines, de la France à l’Afrique, du Cap Vert au Sénégal, pour tracer
des horizons tous liés aux événements de notre monde et où l’importance des
mots illumine les rimes.



Straßenmusik ist eine gute Schule. Jehro mit spanischen, italienischen und ägyptischen Wurzeln
verließ einst Marseille und verdiente in London zwei Jahre mit der Gitarre sein Geld. Bevor er in
Frankreich den Durchbruch schaffte, spielte er auch in Paris in der Metro. Seine Songs voller Folk,
Reggae und Calypso versprühen Lebenslust.




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