Joni Mitchell aura donc marqué son siècle dans une discrétion qui ne fait
qu’ajouter à son mystère. La muse de Crosby, Still and Nash – dont elle
accueillit les balbutiements quasi clandestins dans sa mythique maison de
bois – est devenue l’inspiratrice d’une génération de chanteuses qui se
saisit aujourd’hui du folk pour tresser ses intimités avec celles des passés
d’Amérique et, depuis San Francisco ou Nevada City, se lancer sur une
route réouverte il y a peu par Chan Marshall. Ainsi Emily Jane White dont la
sensibilité refuse les sensibleries, quitte à frôler les meurtrissures, en pleine
ascencion et reprenant par là-même le terme de folk à sa base, vient peut-être
pour la dernière fois se produire à La Laiterie dans cette configuration.
Profitons-en...




Bewaffnet mit einer Akustikgitarre und ihrer fragilen Stimme macht sich Emily Jane
White auf, den Freunden von Folk ihre Geschichten von Melancholie und Isolation zu
erzählen. Auch Anleihen bei Jazz und Blues klingen durch.




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