En 2003, propulsé sur le devant de la scène Cali demandait à la cantonade « c’est quand le bonheur ?» en charriant déjà avec lui près de 20 ans de bourlingue musicale.
Citant dans le texte The Waterboys ou U2 mais aussi Frehel et Mouloudji, poursuivant ses passions jusque dans leurs terres, fort d’aventures collectives dont les naufrages magnifiques n’excluent pas les complicités qui durent, Cali avait déjà tissé avec le public un singulier et indéfectible lien, qui ne se dément pas depuis.
Au gré d’un parcours dont on sait la générosité et l’impétuosité, Cali aura chanté tour à tour « L’Amour Parfait », le « Bordel Magnifique » ou « l’Espoir », quitte à interroger au passage la figure du « Menteur ». Son nouvel album, qu’il porte sur les routes, pour le partager comme il se doit, chante L'Age d'Or comme somme exempte de toute mélancolie des beaux âges de l'existence, mise en scène par "un homme ébloui par la vie".