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Strasbourg a rencontré Stéphane Eicher en catimini, au Bandit, il y a un quart de siècle.


Cet improbable Helvète Underground, frontman d’un backing-band de circuits imprimés, avait séduit sans forcer avec un beau charisme de timide, la mèche attrape-coeur en clin d’oeil à ceux dont les poches se gonflaient des lectures de Salinger, la télécaster sur l’épaule dévoilée par le Tshirt Elvis circa 58 et le coeur au bord des lèvres. On l’a dit, l’homme avait des lettres, ses chansons bleues adoptaient avec naturel celles du Velvet Underground, de Phil Spector, de Chuck Berry ou des Supremes et ses reprises rejoignirent souvent les originaux dans les armoires à disques.
Ceux qui y étaient, comme ceux qui y vinrent au cours des épisodes qui suivirent, gardent à Stéphane Eicher quelque chose qui tient de la camaraderie et raconte, au-delà des embardées de la popularité, une aventure artistique qui permet aux intimités de se croiser dans la durée.
Nouvel acte ce mercredi 23 Mai à la Salle des Fêtes de Schiltigheim.

Le site officiel de STEPHANE EICHER:

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