Toutes les informations ici: http://www.festival.artefact.org




19h00 ouverture des portes


19h30 20h20 Call Me Kat ( Club Laiterie)


20h20 21h05 Greenshape (Grande salle Laiterie)


21h00 22h00 Matt Elliott (Club Laiterie)


21h50 22h50 Mansfield Tya (Grande salle Laiterie)


22h30 23h30 Chapelier Fou (Club Laiterie)


23h15 00h15 Balthazar ( Grande salle Laiterie)


00h00 sur scène Zola Jesus (Club Laiterie)




Mansfield Tya: Il y a une petite dizaine d’années, Carla Pallone (violon, piano, harmonium, chant) et la sexy sushi Julia Lanöe (chant, piano, batterie) forment Mansfield Tya. Le patronyme hommage à June Mansfield, l’épouse d’Henry Miller, en dit probablement long sur les mondes intérieurs de deux jeunes femmes effrontées et frondeuses. On se plaira notamment à y lire leurs amours pour le verbe, ses jeux minimalistes ou licencieux et ses exigences. Autant annoncer la couleur d’entrée de jeu en effet, il est bien plus question d’exigence que de déjante ludique dans ce projet qui affirme le premier degré avec courage. Un spleen à proprement parler insondable et sans doute ineffable traverse le répertoire méticuleusement assemblé au fil des trois disques du duo et celui qui lui tend l’oreille se trouve aspiré par la mélancolie joueuse de clowneries désespérées glissées dans une poésie aux désinvoltures trompeuses.




Zola Jesus: Pour s’extirper en artiste de son Wisconsin natal, Nika Roza Danilova aura donc choisi un intitulé étrangement évocateur… Zola Jesus a pourtant eu tôt fait de dépasser les clichés que ce patronyme - tout comme l’aura baignant la demoiselle aux allures de concept - pouvait le laisser entendre.


Il aura suffit pour cela en effet de trois albums nourris d’une pop singulière dont les accents gothiques ne cachent pas les évidences et qui cabote sans cabotiner le long d’un littoral tout en sophistications électroniques et dépouillements acoustiques. Tout est affaire de glissements et la rencontre, décidemment, ne saurait se jouer qu’entre elle — aisément disponible sur toutes les fenêtres du net - et vous. Une rencontre que nous prolongerons avec bonheur sur la scène de La Laiterie…




Balthazar: Quintet de Courtrai, Balthazar creuse son sillon avec l’opiniâtreté de ceux qui savent qu’aucune autre route ne s’offrira à eux que celle qu’ils inventent. Ce parcours en rappelle d’autres qui donnent encore un relief singulier au plat pays et Balthazar pourrait bien séduire sur la durée un public qui n’en imagine pas tant.




Chapelier Fou: Tant qu’à porter le chapeau, Louis Warynski aura choisi le rôle du chapelier, dans une approche carollienne du terme. Un patronyme qui n’éclaire sans doute guère qu’en biais la démarche de ce violoniste d’origine, échappé des pratiques savantes pour s’immerger en pop sans se renier et qui fabrique, pièce à pièce, une œuvre musicale faite de marqueteries sonores miniatures convoquant l’électronique et l’électroacoustique, la texture et l’architecture, la mélancolie et la jubilation. Une quête du merveilleux saisi sur le vif.




Greenshape: Comme dans un plan séquence de Clint Eastwood ou John Schlesinger, le boxeur super welter de Valenciennes se campe devant le micro, face camera et tutoie Nick Drake et Leonard Cohen. Entré en folk comme d’autres refusent les ordres, Greenshape trouve dans ses rêves d’Amérique, matière à ouvrir des voies de traverse peuplées de anti-héros qu’il porte en lui et trimballe sur disque comme à la scène.




Matt Elliott: Figure souvent imposée par les circonstances, exercice de style, fausse bonne idée, le principe du concert solo, s’il est auréolé du mythe de l’intouchable dépouillement, peut faire débat. La question s’efface d’elle-même lorsqu’il est, comme c’est ici le cas, avant tout question pour les artistes de s’offrir la nécessaire place à la rencontre avec le spectateur. Loin des principes d’efficacité, l’architecture sonore ne repose que sur quelques fragments jugés déterminants dans un fragile arbitraire ; la voix s’offre alors toutes les amplitudes, se laisse aller au cri ou convoque le silence.




CALLmeKAT: Depuis Copenhague, Katrine Ottosen, plie un intrumentarium insondable à la drôle d’esthétique lo-fi de précision qui enveloppe ses compositions. Légères et sucrées en apparence, ces dernières habillent l’espace d’une brume mélancolique qui vient troubler les repères.




Die Musikstile Pop, Ambient und Folk versprechen ruhige Musik, Rock und Elektro lassen es gern etwas lauter werden. Heute stehen sechs Acts aus vier Ländern auf der Bühne und vereinen Europa musikalisch.




Le site officiel de MANSFIELD.TYA




Le site officiel de ZOLA JESUS




Le site officiel de BALTHAZAR






Le site officiel de CHAPELIER FOU






Le site myspace de GREENSHAPE






Le site officiel de MATT ELLIOTT






Le site officiel de CALLmeKAT







Le site du Crédit Mutuel