HUGH COLTMAN: Brouillant les pistes avec la grâce de ceux qui ne cherchent pas leur chemin mais empruntent celui qui s’offre, Hugh Coltman originaire de Bristol a choisi la vie parisienne. Non pas celle d’Offenbach ou de la French Touch mais plutôt la Romance de Paris, bohème et poétique qui sied à sa posture de balladin. Fondateur d’un The Hoax avec lequel il poursuit ses pérégrinations collectives, il a débuté son parcours solo en posant au centre de la table quelques bien nommées « stories from the safe house », révélant une écriture qui conjugue évidence folk et sophistication pop. Son répertoire offre ainsi sans ostentation les plus jolis ombrages à un interprète d’une grande délicatesse, quitte, au détour d’un chemin de traverse, à reprendre avec un naturel confondant les plus périlleux titres de Paul Mac Cartney ou Nick Drake dans le texte.




H-BURNS : H-Burns a tombé les chemises à carreaux ; voilà désormais un grand groupe de rock classieux, un groupe qui ne connaît pas les frontières. Off the map est un disque-monde où les concepts de cartes et de territoires sont le ciment de paroles en symbiose totale avec le son : des cuivres assurés par les musiciens présents sur les derniers disques de Wilco, un batteur qui tape sur une caisse claire datant des années 30, des parties de claviers jouées sur des instruments vintage qui sonnent comme s’ils n’avaient pas été pratiqués depuis des années. Parfois, des orages de guitare électrique façon Crazy Horse viennent doucher les chansons. Et au milieu coule une voix un peu blessée, un peu lucide. C’est une voix voisine de celle de Jason Molina, de Will Oldham ou de Hamilton Leithauser, des Walkmen. Une voix qui chante comme si elle cherchait quelque chose qu’elle aurait perdu en route. Une voix qui sait qu’il n’en faut jamais beaucoup pour se retrouver off the map.


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BADEN BADEN: Quels obscurs passés FFA aura donc poussé ce quintet parisien à ce saisir de ce patronyme ? L’essentiel se joue évidemment ailleurs, dans cette quête de limpidité qui traverse son répertoire sous hautes aspirations pop.




Hugh Coltman singt Pop. Aber wie! Der Mann hat eine angenehme Stimme, in seinen Songs klingt ein wenig Folk durch, die Lieder könnten auch von einem alten Album der Beatles stammen. Er streut Reggae-Rhythmen ein, er interpretiert eine Ballade. Der Typ ist einfach gut.




Ein wenig erdiger Folkrock und Country, eine vom Whiskey getränkte Stimme, aber H-Burns stammt nicht aus Nashville, sondern aus dem französischen Valence. Und eigentlich heißt er Renaud Brustlein. Seine Musik aber passt in jede amerikanische Bar.




Die Stadt Baden-Baden war lange Hauptquartier der französischen Armee in Deutschland. Dort hat die Familie des Sängers Eric Javelle einst gewohnt, und nun nennt der Pariser so seine Rockband, die schöne Melodien, harmonischen Folkrock und ein wenig Elektro musikalisch und ganz friedlich ins Publikum feuert.




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