Ouverture 14h00:
PUGGY 15h00 -6h00
ASA 16h30-17h30
AYO 18h00-19h15
BEN L’ONCLE SOUL 19h45-21h00
AaRON 21h30-22h45
MORCHEEBA 23h15-00h30
STROMAE 01h00-02h00
{horaires sous réserve de modification.}
MORCHEEBA : Morcheeba s’est produit
pour la dernière fois en terre Laitière
en 1998, année d’un “Big Calm” qui se
trouva précéder la tempête cyclique qui
souffla au sein du groupe pour finalement
conduire au départ de la chanteuse Skye
en 2003.
C’est à l’occasion de leur septième album
que nous les invitons de nouveau, accueillant
avec grand plaisir une formation
initiale reconstituée autour des frères Godrey
et de Skye, retrouvailles ici scellées
sur scène.
AARON : L’intérieur nuit de Aaron baigne
dans l’écho d’une reprise de “Strange
fruit” de Billie Holiday. En y déambulant,
on se heurte, sans réelle surprise finalement,
à quelques polaroïds de graffs
de Basquiat épinglés ça et là ou à une
lyncherie diffusée en boucle à même le
mur. Aaron y a rencontré un public qui, à
son tour, a intégré ses chansons dans ses
propres intérieurs nuit – lesquels se prolongent
au fil des albums et de dates qui
marquent les saisons strasbourgeoises.
BEN L’ONCLE SOUL : Fils spirituel
de Vigon (visible sur le net pour ceux
qui l’ignorent), marqué peut-être par la
carte noire des Stunners – tous entrés
en Sweet Soul Music depuis les contreallées
de la Douce France – Ben l’Oncle
Soul s’empare un jour du Dictionnary of
Soul par l’esprit et la lettre, en tabasse
Seven Army Nation de White Stripes
et s’ouvre ainsi les portes des Apollos
de l’hexagone. Les tournées et l’album
qui s’en suivent font l’événement et les
chaînes de télévisions se rêvent en Ready
Steady Go à chacune de ses apparitions.
AYO : Dans un univers saturé de
concepts tirés au cordeau, trois fois
rien : une chanson, son interprète et
l’accent de la sincérité. Touchant, par
on ne sait quel miracle, directement son
public au coeur, Ayo a ramené en toute
simplicité tout le monde à sa place : les
éditeurs éditèrent, les distributeurs distribuèrent,
les médias médiatèrent et les
chansons flottent, depuis, dans l’air du
temps, petites bulles d’évidence qu’il appartient à chacun de faire sien ou de
laisser à distance.
ASA : « J’aime écrire ou réfléchir à mes
textes dans le bus ou molué, comme on
l’appelle chez nous. 49 places assises,
99 passagers debout, comme le racontait
Fela. On se presse, on se serre, des
micro-drames éclatent à tout instant et, à
la fin de la journée, on arrive encore à en
rire, c’est notre force… »
STROMAE : Dernière touche à la programmation
de la journée du 16 avril du
Festival des Artefacts, Stromae, auteurcompositeur
belge de corps et sans
doute d’esprit ouvrira une séquence décidemment
attachée à la quête de notes
bleues.
Son “Alors on danse” sait être irrésistible
et réflectif, son élégance naturelle respire
l’intelligence et son sens de l’autodérision
lui permet les coups les plus gonflés
comme cette netbuzzerie de l’hiver
inventée et jouée avec Djamel Debbouze.
Le temps d’un album et d’une série de
concerts qui firent grand bruit dans le
Landernau, Stromae a d’ores et déjà
enjambé bien des barrières sans faire un
accroc à son impeccable pantalon mais
sans omettre non plus de faire tomber
quelques clichés au passage.
PUGGY : Un duo franco-anglais, augmenté
d’un batteur suédois se considère
comme un groupe belge au moment où
le pays ne sait plus s’il existe encore…
une réalité européenne. Puggy ne fait
pourtant pas dans la géopolitique mais
trace son bonhomme de chemin dans
la pop, à coups d’albums ciselés avec
le sens du détail et de concerts qui les
amènent à ouvrir pour Smashing Pumpkins
et Incubus.
Bevor die Nacht sich über das Festival legt, dreht
Stromae aus Belgien noch ein wenig an den Plattentellern
und legt seinen ganz persönlichen Stil
auf, eine Mischung aus Elektro mit französischen
Texten in der Tradition des Genre Chanson. Dabei
rotiert auch sein großer Erfolg, die Single «Alors
on danse», die auch in Deutschland in den iTunes-Charts kräftig punkten konnte. Die Festivalhalle
wird zum Dancefloor.
Ist es TripHop, TriTop, TripFlop oder gar FlipFlop?
In jedem Fall aber kein Flop, denn seit mehr als
zehn Jahren überzeugt Morcheeba seine Fans
durch schleppende Grooves, sphärische Klänge
und dazu diese tolle Stimme von der Sängerin
Skye Edwards. Eine schmackhafte musikalische
Mischung gerade recht für ein Festival.
Das Pariser Duo AaRon hatte im Dezember sein
Konzert in der Laiterie schnell ausverkauft. Ein
guter Grund also, den singenden Schauspieler
Simon Buret und den Multiinstrumentalisten Olivier
Cousier auf das Festival einzuladen. Immerhin
verkaufte sich das Debütalbum: „Artificial Animals
Riding On Neverland“ in Frankreich 250.000mal.
Ben l’Oncle Soul ist bester französischer Soul. Der
Sänger im Retro-Stil nahm seinen Namen und das
Aussehen von Uncle Ben, dem fiktiven älteren farbigen
Mann mit Fliege, der auf jeder Reispackung
der bekannten Marke zu sehen ist. Anders als der
Reis klebt die Musik aber in den Ohren.
Noch ein deutscher Gast auf dem Festival. Ayọ ist
die junge Soul-Sängerin, die vorwiegend in englischer
Sprache singt, bei Liveauftritten teilweise
auch ins Französische wechselt. Das Wort – Ayọ
– bedeutet «Freude». Und Freude empfindet jeder,
der die Künstlerin live erlebt.
Die kleine Sängerin Asa darf der Musikfreund
anhimmeln. Abwechslungsreich und voller Ideen
jongliert die Sängerin und Gitarristin ihre Songs
durch eine Popmusik voller Soul. Sie schafft es,
das Publikum in ihren Bann zu ziehen.
Zu entdecken gibt es an diesem Festivaltag noch
die Band Puggy aus Belgien, die zwischen Indie-
Rock, akustischen Passagen und hartem Rock
navigiert. Hört sich doch gut an, oder?
Le site myspace de BEN L’ONCLE SOUL
<a href=" Le site officiel de BEN L’ONCLE SOUL