MIDLAKE : Paul Alexander, Eric Nichelson, Eric Pulido, Mckenzie Smith et Tim Smith ont
formé Midlake, dans une perspective de jazz band, alors qu’ils étaient étudiants en musicologie
à l’University of North Texas à Denton. Repéré par Simon Raymonde (musicien de Cocteau
Twins et fondateur du label Bella Union) et accueilli avec ferveur par une Internationale de la
sensibilité, Midlake engendre les passions, déplaçant le point de vue à chaque album pour
traiter, sans doute, de la mélancolie et autres langueurs devenues quasi-obscènes aux yeux
des sociétés de la productivité.
Le quatrième album de Midlake, récemment paru, est fortement marqué par le mouvement
folk britannique des années 60, ici encore étudié avec méthode et engagement par ce groupe
qui fait valoir sa voix dans le récit porté au travers des époques par la lignée des artistes américains
européanophiles.
MUMFORD & SONS : Quatuor londonien qui puise ostensiblement son inspiration aux sources
du folklore britannique et irlandais, Mumford & Sons est signé sur Island Records qui renoue,
ce faisant, avec sa vocation historique. Le fait est d’importance, au-delà évidemment
des considérations commerciales, puisqu’il traduit un mouvement qui saisit ces temps-ci une
génération de musiciens britanniques, lesquels s’embarquent, comme le firent leurs aînés au
cours des années 60, dans l’exploration d’un héritage à inscrire au coeur de l’actualité. On ne
saurait réduire cependant Mumford & Sons à cette perspective. La formation fait en effet preuve
d’un solide sens de la composition et de l’arrangement et propose un répertoire qui risque
fort – et n’est-ce pas là l’enjeu fondamental de la pop – de s’inscrire durablement au patrimoine
personnel que nous avons le loisir de constituer à force de chavirements, d’emportements et
d’amours qu’aucune académie ne saura raisonner.
HEY HEY MY MY : Une autre vie parisienne est possible. Cachée entre Périph et Grands
Boulevards, cloîtrée entre collection vinyle et expansion numérique, surgissant au hasard des
réseaux intimes pour prendre la capitale à parti, cette ébullition tranquille rompt régulièrement
ses quiétudes pour dialoguer à haute voix avec des intimités venues d’ailleurs et souvent fantasmées
sur la foi de quelques disques, livres et photos… Hey Hey My My compte parmi les
fleurons de cette effervescence à laquelle on se gardera de donner le nom de scène ou de
mouvement pour ne pas l’enfermer dans un carcan.
THE RODEO : Autour de mélodies qui jouent sur le registre de l’intime et osent la simplicité
en se refusant à être simplistes, The Rodeo tresse des ballades faussement naïves, des comptines
pour adultes, des fables sans morale qui laissent la porte ouverte à tous les possibles.
An einem Abend von schlichtem Indie-Rock zu dröhnendem Soul bis hin zu melodischem Pop und
Rock, ist das möglich? Sicher, aber nur bei uns. Hey Hey My My, Mumford & Sons, Midlake und The
Rodeo beherrschen alle intensiven Stimmungen und Töne.
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Le site officiel du Festival des Artefacts (en construction):
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