{{ANNULATION DE LA TOURNEE DE KENY ARKANA:}}
{{communiqué officiel:
{« Pour des raisons indépendantes de la volonté de Keny, la tournée 2007 est malheureusement annulée.
Cependant, devant l’urgence politique et sociale, les forums sont maintenus, pour de nouvelles dates et à travers toute la France.
A suivre sur www.appelauxsansvoix.org »} }}
{{KENY ARKANA ne souhaite plus faire de concerts jusqu’à nouvel ordre, elle ne sera donc pas présente au festival des artefacts 2007.
Son remplacement est en cours.}}
HALL RHENUS
GRANDE SCENE
15:45 17:15 {{krys avec majestik gang}}(f) (90′)
{« Je pense que la musique reggae / dancehall a plusieurs cordes à son arc.
C’est une musique qui peut véhiculer des messages, mais il ne faut pas oublier
qu’elle a aussi ce rôle de fête. C’est une de ses forces. Sincèrement, je kiffe faire
bouger les gens. Même si je ne vais pas véhiculer de messages négatifs, je ne
suis pas le rasta « conscious » qui écrit « righteousness » à tout-va. Je pense
que le dancehall a cette faculté d’envoyer des messages et de faire danser.
Moi, j’envoie des messages, et j’ai envie de faire danser les gens. Je ne me
limite pas. »}
17:45 18:45 {{mystic revelation of rastafari}}(jam) (60′)
This is story of Jamaïcan music man… Dans les années 30, Oscar Williams
– dit « Count Ossie » – introduit ; dans la communauté rasta naissante,
l’usage du tambour comme réappropriation de la tradition africaine. A la
tête d’une bande d’adolescents va-nu-pieds, il enseigne à ses membres les
rythmes ensorcelants appris du maître burru Brother Job. Mais, en Jamaïque,
le tambour a la réputation d’être l’instrument du diable…
Persécutés, les batteurs de Count Ossie se retranchent dans un camp communautaire
où ils reçoivent la visite des meilleurs jazzmen du coin pour de
gigantesques jam sessions.
De ces interminables improvisations, entre la mystic revelation of rastafari
et ce qui allait devenir les Skatalites nait un style qui allait révolutionner
la musique : le ska.
Si Count Ossie meurt en 1967, sa Mystic Revelation of Rastafari continue,
dans sa formation quasi originale, à perpétuer la tradition des rythmes
ancestraux de la colère des cœurs noirs.
19:15 20:30 {{third world}} (jam) (75′)
Third World fit partie, dès sa formation, du dessus du panier des groupes
jamaïcains, et sa musique, jouant la sophistication plutôt que le militantisme
et le mysticisme, sut rallier le public le plus large.
Pour le rasta convaincu, comme pour le commun des mortels, les hits de
Third World prenaient valeur d’invitation à la danse, en laissant sur la touche
discours politiques et positions théologiques.
21:00 22:25 {{bunny wailer}}(jam) (85′)
Figure tutélaire de la mystique reggae, le discret Bunny Wailer conféra, par
ses splendides harmonies, un charme inimitable à la période jamaïcaine des
Wailers, le trio vocal qu’il avait formé avec Bob Marley, son ami d’enfance,
et avec Peter Tosh.
Effrayé par la vie qu’il voyait s’ouvrir devant lui et refusant alors de s’embarquer
pour les Etats Unis en 1973, Bunny Wailer quitte les Wailers au moment
où ceux-ci prenaient gaillardement à la fois la route de Babylon et de la gloire.
D’une voix extraordinairement émouvante, il ne semble vouloir chanter que
depuis son fétiche « Dreamland », qu’il célèbre encore au cœur du merveilleux
album Black Heart Man, joignant une dernière fois sa voix à celles de Bob
Marley et de Peter Tosh. Sa venue en France est un moment rare.
22:55 00:20 {{capleton}}(jam) (85′)
Aîné des chanteurs Bobo apparus dans les années 90, grand frère de conscience
et chef de file de la nouvelle donne jamaïcaine, Capleton professe
plus qu’il ne chante, prophétise plus qu’il n’écrit. Un temps signé sur Def
Jam pour constituer une idéale passerelle entre la scène hip hop et le reggae
dancehall, faisant valoir son talent sur les territoires rythmiques les plus
roots, Capleton s’assoie désormais, en toute humilité s’entend, à la table
des grands anciens du reggae.
HALL 20
CLUB
15:00 16:15 {{beat assailant}}(f) (75′)
{« Quand je suis venu à Paris pour la première fois, j’ai été renversé par l’atmosphère
et par la place que prend la musique ». Embarquant ses vinyles de A
Tribe Called Quest, De La Soul, EPMD, Pharcyde, Gangstarr, Brand Nubian, Beat
Assailant quitte du jour au lendemain la Georgie pour s’installer à l‘ombre du
Sacré Cœur et laisser libre cour à l’aventure de sa vie : « se vouer à créer
quelque chose de plus grand que soi. »}
16:45 18:00 {{mac tyer}}(f) (75′)
« Socrate », « Le Général », « le rappeur des Highlands », Mac Tyer from
Aubervillier sample et mixe les mythes comme d’autres le font des vinyles de
leur soulothèque. Baignant avec aisance dans ce grand bain référentiel, Mac
Tyer est doté d’une personnalité suffisamment forte pour ne pas craindre
d’emmener son flow racé dans une logique affirmée de collaborations artistiques.
Au travers de parutions discographiques aux allures de table d’hôte,
il a ainsi singulièrement émergé sur la scène française.
18:30 19:45 {{puzzle}}(f) (75′)
Dix années de route pour Puzzle, qui défend ostensiblement “un hip hop sain de cœur et d’esprit”. Le groupe fait étape au Festival des Artefacts pour y présenter un nouvel album qui ose s’emparer du burlesque, tenter l’ironie dans la sphère de l’intime et ériger la spontanéité comme bouclier pour prévenir tous les formatages.
20:15 21:30 {{soprano}}(f) (75′)
{« Moi je me remets tout le temps en question. Comme le dirait Médine, c’est un
«combat contre soi-même». Je vais avoir l’air utopiste, mais je pense que pour
changer le monde, il faut se changer d’abord. Et me remettre en question me
permet de m’améliorer dans ce but. (…)
Mes contradictions m’agacent. Je veux sauver le monde, mais je contribue à son
malheur. (…).Pour moi c’est encore pire : j’affronte mes problèmes ! (…) »}
21:45 00:30 {{babylon circus experience}}(f) (165′)
La joyeuse bande prétend donc au titre de cirque officiel de notre Babylone
et s’emploie à proposer un programme qui enchaîne, à un rythme effréné,
facéties clownesques, jonglages musicaux, acrobaties stylistiques et funambulismes
divers. Babylon Circus ne met pas le chapiteau à bas lorsqu’il s’agit
de prendre quelques distances avec la routine. Les saltimbanques s’assemblent
autrement – on appelle désormais cela side-project dans les caravanes de
toile du 21ème siècle – et reprennent la route dans une ivresse renouvelée.
Le spectacle continue.
PS : Sous la forme de 3 projets distincts, DIRTY BABYLON BREAKER, WWW et
PLAY TIME, les 10 musiciens du Babylon Circus se découvrent ici sous un autre
angle. Alors que certains seront dans la salle avec le public, d’autres joueront
sur scène. (informations détaillées sur www.artefact.org)
Dreadlocks geben am Samstag, 28. April ab 14.30 Uhr den Reggae-Ton an. Frankreich trifft auf Jameika. Die Beat Assaillant, das Projekt Babylon Circus Experience, Puzzle, Krys und Soprano lassen die Froschschenkel hüpfen.Von der Insel in der Karibik kommen Mystic Revelation of Rastafari, Capleton, Third World und der Altmeister Bunny Wailer. Third World wurde 1973 in Kingston gegründet und stieg mit einer Mischung aus Roots-Musik und seichtem Soul-Pop zu einer der erfolgreichsten Reggae-Bands auf. Bunny Wailer, geboren als Neville O’Riley, gründete einst mit Peter Tosh und Bob Marley die Wailers. Aber er lehnte den Tourstress ab, stieg aus, zog sich zurück und konzentrierte sich ganz auf die spirituelle Kraft des Rasta-Glaubens. In den 80er Jahren kehrte er zurück auf die internationalen Konzertbühnen und gründete im Jahr 2000 auf Jameika gar eine eigene politische Partei, die sich u.a. für die Legalisierung von Marihuana einsetzt.
Le site officiel de BUNNY WAILER:
cliquez ici
Le site officiel de CAPLETON:
cliquez ici
Le site officiel de MYSTIC REVELATION OF RASTAFARI:
cliquez ici
Le site officiel de SOPRANO:
cliquez ici
Le site officiel de KRYS:
cliquez ici
Le site officiel de PUZZLE:
cliquez ici
Le site officiel de BABYLON CIRCUS EXPERIENCE:
cliquez ici
Le site officiel de BEAT ASSAILANT:
cliquez ici
Le site officiel de MAC TYER:
cliquez ici