Rejoignant, dans « l’autre » mythologie de « l’autre » Cité des Anges, un
Randy Newman qui en avait dressé un portrait inversé et glaçant d’ironie ou
le X de John Doe et Exen Cervenka qui en avaient chanté la part d’ombre,
The Liars prend à partie Los Angeles - ville dans laquelle Aaron Hemphill
and Angus Andrew ont suivi des études d’art - sur un album dont la récente
publication vaut acte. S’inscrivant en plein dans un parcours qui fait de The
Liars un groupe important, Sisterworld est donc né d’une absolue nécessité
de dire qui rend les gestes importants.
Véhicule d’une aventure artistique et humaine déterminante pour ceux qui
lui donnent sa trajectoire comme pour ceux qui la croisent, The Liars s’invente
au-delà des canons, des clichés ou des réflexes. Les ancrages stylistiques
disparaissent ici derrière le langage et le propos - électriques par
nature, audacieux par souci de ne rien admettre, téméraires presque tant le
groupe ne dissimule pas ses fragilités.




Compagnon de route de The Liars, Samuel Bing présente en ouverture de
ce concert son projet Fol Chen, réceptacle de bien des fréquentations pops
iconoclastes qui, au-delà de l’érudition amoureuse, offrent les contours
d’un projet inspiré.




Die LIARS haben sich 2000 in Brooklyn gegründet und wurden schnell mit der New
Yorker Post-Punk-Bewegung assoziiert. Ihr fünftes Opus « Sisterworld » wurde in
Kalifornien,
woher die zwei Gründer der Band stammen, aufgenommen und illustriert
« eine bestimmte Idee der Welt » laut Liars.




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